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Fou2Foot

26 septembre 2007

Sondage Fou2Foot

Eric Gerets est-il l'homme qu'il faut pour Marseille ?
 
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21 septembre 2007

Sergi Bruguera : "J'ai été déçu par l'OL"

17268537Fou2foot a troqué le short, les crampons et le marcel l’espace d’une journée pour revêtir son uniforme de playboy des courts, tout de blanc vêtu à l’occasion du Senior Tour qui fait escale à la Croix Catelan. Après un verre avec notre Riton national, être resté le cul par terre devant l’immense John McEnroe, nous avons eu la chance de rencontre Sergi Bruguera, le taureau hispanique, double vainqueur de Roland-Garros et grand socio du FC Barcelone. Manquer une occasion pareille n’aurait pas été digne de Fou2foot, dont les attaques font souvent mouche.

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Sergi, qu’as-tu pensé du match contre l’Olympique Lyonnais en Ligue des Champions ?
Tout d’abord content d’avoir remporté la rencontre. L’équipe avait besoin de se rassurer après le nul concédé contre Osasuna. Mais plus que le score, c’est la manière qui importait. De ce point de vu là, on a vu une nette amélioration, même si on est encore loin de voir un grand Barca, à 100% de ses capacités.

Quelle impression t’as fait le club français ?
Honnêtement, j’ai été très déçu par son niveau de jeu. J’ai vraiment pas compris ce qu’ils leur arrivait. Lyon est quand même un grand club, qui se promène dans son championnat et qui est constant sur la scène européenne. Maintenant, venir au Nou Camp et pas avoir une occasion c’est regrettable…pour eux, pas pour nous (rires). Ils ont perdu beaucoup de joueurs, changé d’entraîneur, c’est une période un peu délicate pour eux. Mais je pense qu’ils vont se relever, et j’espère de tout cœur qu’ils se qualifieront pour les huitièmes derrière nous.

Les Français ont souvent eu un peu de mal à s’imposer au FC Barcelone, est-ce que tu penses que Thierry Henry va réussir ?
On attend vraiment beaucoup de lui. Moi personnellement, je ne veux pas qu’il joue bien ou très bien. Je veux qu’il soit exceptionnel, formidable, bref à la hauteur de sa réputation. Pour l’instant ce n’est pas encore ça, mais pour sa défense il est revenu de blessure, il a des problèmes personnels et il doit s’adapter à un nouveau type de jeu. Au Barca, ce n’est pas comme à Arsenal, on va pas à chaque fois lui passer le ballon pour qu’il marque. Chez nous, tout le monde peut marquer. Tu me parles des Français, je voudrais aussi dire tout le bien que je pense d’Eric Abidal. Certes il est moins connu, mais qu’est ce qu’il est rapide ! Il va beaucoup nous apporter, c’est un très bon défenseur, qui n’hésites pas à monter quand il le faut. J’adore ce type de joueur.

On a beaucoup parlé du recrutement catalan lors de la trêve, pour toi quelle est la meilleure recrue ?
Peut-être que je vais surprendre mais pour moi c’est incontestablement Yaya Touré. Ce joueur est énorme. Il apporte ce qu’il manquait au Barca, dans un secteur du jeu où on était déficient. On avait Edmilson, Motta voir quelques fois Marquez qui jouait à ce poste, mais là Yaya c’est autre chose. C’est un peu le Makélélé qui évoluait au Real. Il apporte un équilibre important dans notre équipe. Je suis certain que ce joueur va devenir l’un des meilleurs au monde à son poste.

Le Barca vient de nous dévoiler deux nouvelles perles Giovanni Dos Santos et Bojan Krkic, tu les connais ?
Oui, je les connais un peu. Pour autant, je n’ai pas encore eu trop la chance de les voir évoluer. J’ai aperçu un peu Giovanni qui n’a pas l’air trop maladroit avec ses pieds (rires). Il commence à jouer en équipe première, à son âge c’est phénoménal. Il faut quand même signaler que le coach Rijkaard n’hésite pas à donner leurs chances aux jeunes, et ça, je trouve que c’est une bonne chose. Quand à Bojan, je ne l’ai pas vu jouer. Ce que je sais de lui, c’est qu’il a marqué plus de 450 buts dans les équipes jeunes. Attention Samuel (Eto’o) la relève arrive !!

Pour finir, quel Barca t’as fait le plus vibrer, celui de Van Gaal, de Cruyff, de Rijkaard… ?
Ah, c’est une question très difficile. J’ai vibré devant tous les Barca. Mais s’il faut choisir, je pencherais vers Johan Cruyff et sa dream team. Ce qu’il a fait en instaurant un football total est tout simplement magique. Notre victoire lors de la Ligue des Champions en 1992 reste pour moi, l’un de mes plus grands souvenirs.

20 septembre 2007

Mourinho quitte Chelsea !!

gsq José Mourinho, l'entraîneur portugais de Chelsea a quitté ses fonctions dans la nuit de mercredi à jeudi. L'annonce à été faite par plusieurs médias britanniques, et corroborée par un communiqué lancinant de la direction du club : « Chelsea Football Club et José Mourinho ont décidé de séparer par un consentement mutuel."

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Mourinho aurait eu une violente conversation avec son président, Roman Abramovitch, dans la journée de mercredi, après ce qu’on pourrait appeler la « débâcle » face à Rosenborg en Ligue des Champions (match nul 1-1 à Stamford Bridge). Il aurait donc informé plusieurs de ses joueurs cadres, parmi lesquels Franck Lampard et John Terry, de sa décision de ne plus continuer l’aventure avec les Blues.

L’ancien entraîneur de Porto, qui avait conduit Chelsea à ses deux premiers titres de champion d’Angleterre depuis plus de 50 ans, quitte donc un club et un président avec lequel le courant ne passait plus depuis longtemps.
Outre leurs divergences sur la qualité de jeu et les joueurs de l’effectif, il est maintenant avéré que le coach lisboète n’avait que modérément apprécié la réduction de ses pouvoirs, avec les nominations de plusieurs cadres à des postes stratégiques de l’encadrement technique et sportif.

Mourinho a malgré tout réussi à redonner des couleurs et un palmarès à une équipe moyenne avant son arrivée, en remportant deux titres de champion d’Angleterre, deux coupes de la Ligue anglaise, une Cup, ainsi que deux participations aux demi-finales de la Ligue des Champions. Et le tout, en trois ans.

Si aucun nom ne circule pour le moment pour le remplacer, nul doute que la tâche de celui-ci sera très difficile : En plus du challenge arithmétique qui consiste à recoller l’équipe aux équipes de tête du championnat et jouer le titre, le nouvel homme fort des Blues devra jongler avec les desiderata de son président (redonner un jeu flamboyant à son équipe), gérer les difficultés de l’équipe (beaucoup de blessés et des résultats moyens) et panser les plaies dans la tête des joueurs, notamment les cadres.
L’an passé, les deux cadres « historiques » du club, Terry et Lampard, avaient réveillé les polémiques en tergiversant dans leur prolongation de contrat. Et beaucoup s’interrogent sur l’avenir des joueurs fidèles au « Special One » (surnom de Mourinho), tels que Terry, Lampard, Wright-Phillips ou encore Didier Drogba.

De là à ce que les supporters Marseillais s’imaginent un retour au pays de l’enfant prodige….

20 septembre 2007

Lyon passe à la moulinette

lyongol2On nous annonçait un OL retrouvé, un Barca en rodage. On nous annonçait un possible exploit.  Il n'en a rien été.  La meilleure équipe française  a  été dominée et logiquement écrasée par un Barca qui a retrouvé une grande partie de son jeu et de ses automatismes.

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Il n’y a d'ailleurs pas eu de suspense.
Jamais les Français n'auront donné l'impression de pouvoir gêner les Catalans. Au coup d’envoi, les supporters lyonnais ont d’abord été surpris par la composition de leur équipe : Reveillère arrière gauche, pour empêcher les rentrées vers l’axe de Messi ( sans succès), Belhadj milieu gauche, alors qu’il n’a que rarement été utilisé en ce début de saison. Et un axe central Squillaci-Bodmer, qui laissait planer d’immenses interrogations sur les capacités de l’OL à enrayer la machine barcelonaise. Les champions de France surprenaient également par leur positionnement attentiste, leur refus de pousser leurs offensives, par leur attitude frileuse et défensive.
Et face à un Lionel Messi déchaîné, les Lyonnais ont inexorablement reculé, joué sur le fil du rasoir, avant d’être logiquement mené sur un malencontreux but contre son camp de Clerc. Barcelone continuait d’appuyer là où ça faisait mal, construisant ses attaques sur un côté avant de changer le jeu et d’accélérer sur l’aile opposée. Les défenseurs lyonnais étaient à l’agonie, et sans de grandes interventions de Squillaci ou Toulalan, l’addition aurait pu être beaucoup plus corsée.

En fin de rencontre, et avec les rencontres combinées de Baros, Ben Harfa et Keita, l’OL se mit à rêver d’un hold-up, aussitôt anéanti par un second but de Messi, puis un dernier de Thierry henry, son 43ème dans la compétition. L’OL connaît donc sa plus large défaite en Ligue des Champions, et se retrouve en position difficile dans un groupe où les Glascow Rangers ont battu Stuttgart (2-1).

Mais au-delà de la déception suscitée par le score, plusieurs points méritent un développement : 

- Compte tenu de l’écart de niveau entre le sextuple champion de France et les Blaugrana, la question du niveau de la Ligue 1, et par ricochet, de ses représentants en Europe se pose. Ces dernières années, l’OL était l’arbre qui cachait la forêt en s’imposant régulièrement face aux grandes équipes ( Real Madrid par deux fois, victoire à San Siro sur l’Inter, voire sur le Werder Brême). Mais depuis l’élimination face à l’AS Roma en mars dernier, et surtout après le mercato estival, l’OL est redevenue une équipe moyenne, même pas certaine de disputer les 1/8ème de finale de la Ligue des Champions.

- Les choix tactiques frileux, insensés, parfois incompréhensibles de certains de nos entraîneurs : Nous avions développé une certaine « incompétence tactique » de Raymond Domenech lors des rencontres face à l’Ecosse (voir article « La France qui perd version Domenech »), nous pouvons aller plus loin ce soir. Comment une équipe comme Lyon, avec ses difficultés défensives (les Lyonnais ont pris 7 buts en 7 matches de L1), un Bodmer dont ce n’est pas le poste et qui n’est guère rassurant,  mise toute son organisation sur le fait de « ne pas encaisser de but ». Et inversement, l’équipe ne s’appuie pas sur ses points forts, que sont le milieu de terrain et l’attaque. Ce soir, au-delà de la défaite qui n’a rien de honteux, c’est l’incapacité des Lyonnais à se procurer la moindre occasion qui nous frustre. Et ce genre de tactique, de mentalité, sont le reflet d’un championnat où ce type de choix se produit lors de 9 matches sur 10.

Combien de fois avons-nous entendus des joueurs français prononcer ce genre de phrases : « Ce soir, nous n’avons pas assez joué, pas joué comme on aurait dû. Nous perdons avec beaucoup de regrets ». Nous ne cessons et ne cesserons de soulever cette mentalité incompatible avec la réussite du haut niveau, et qui est propre à la France. Ce soir Lyon a perdu contre un très bon Barcelone. Mais L’OL a joué petit bras. Et c’est ce qui nous semble le plus grave.

Cette Ligue des Champions a bel et bien démarré. Profitons-en car cela ne va pas durer. L’hiver va passer par là et on risque de retrouver fort dépourvu (de représentants français) quand le printemps sera venu !

19 septembre 2007

Le rugby peut-il mettre à la porte le football ?

laporteLe football doit-il copier son lointain cousin de l'ovale ? Alors que la Coupe du Monde de rugby en France mobilise les foules et occupe l'espace médiatique, le ballon rond fait parfois figure de vilain petit canard, accusé des pires maux de la société moderne par comparaison avec l'état d'esprit convivial du jeu à XV. Bien sûr, la récupération politique n'est jamais loin et le rugby profite d'un vrai effet de mode qui dépasse de loin le simple engouement sportif. Le monde du football, pourtant, aurait bien des choses à prendre de son sport concurrent, notamment sur le plan du fair-play et du respect du corps arbitral.

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Voilà donc venue l'heure de gloire médiatique d'un sport pétainiste joué par des tracteurs auprès desquels Francis Llacer a l'air d'un gendre parfait. Un sport folklorique issu d'une région qui se croit si grande qu'elle donne plusieurs noms aux mêmes rivières. Un loisir qui a sa place pour certain, quelque part entre le tir à la corde, la course de sac et le lâcher de vachettes. Mais ceux-là sont bel et bien restés bloqués dans un interstice temporel, coincé quelque part dans les années 70-80, banane sur la tête, jean « pattes d’eph’ » et fiévreux de disco. Non les amis, détrompez-vous, le rugby s’est métamorphosé, devenant désormais le sport IN, tendance du moment, surfant sur la gigantesque vague amené en France par Max Guazzini. Alors ouvrons les yeux, et plutôt que de râler, critiquer, tel un pousse-citron moyen, faisons preuve d’ouverture, d’autocritique pour voir ce que le rugby peut apporter au football.

Depuis maintenant une semaine, tout le monde n'a plus que ce sport à la bouche. Plus de 14 millions de téléspectateurs ont suivi sur TF1 le match d'ouverture de la Coupe du Monde entre l'équipe de France et l'équipe d'Argentine. Le ballon ovale n'a jamais suscité un tel engouement populaire dans l'Hexagone. Tout est bon pour sanctifier le sport de la convivialité et souligner les valeurs de fraternité, de solidarité et de fair play accompagnant le rugby. Par opposition, le football est montré du doigt. Les joueurs sont des pleureuses quand les rugbymen impressionnent de bravoure. Les supporters du ballon rond des voyous quand les amateurs du sport de Serge Blanco sont solidaires et fair-play. La violence du football est ainsi stigmatisée par les politiques en comparaison avec l'esprit "Rugby".

Bien sûr, tout n'est pas rose dans le monde de l'Ovalie et le professionnalisme accéléré que connaît ce beau sport apporte son lot de problèmes et d'adaptations plus ou moins souhaitables dont une « people-isation » de ses joueurs qui n'est pas sans rappeler celle des champions du monde après le Mondial 1998. Il est certain également, que le public n'est pas le même et le terreau social du football, plus populaire, explique en partie ce décalage passionnel, bien qu'il faille éviter là encore les clichés inhérents aux deux pratiques. Pour caricaturer, le football est vécu comme une religion tandis que le rugby est plus un art de vivre. De là, deux conceptions très différentes de vivre et encourager son équipe.

Néanmoins, malgré les nombreuses différences culturelles et sociales, le football a bien des enseignements à tirer de son voisin médiatique. Sur le plan de l'état d'esprit évidemment, le rugby montre l'exemple avec un grand respect des décisions arbitrales, il est vrai facilité par des dispositifs réglementaires adaptés. Pourquoi ne pas s'inspirer de l'Ovalie et pénaliser de dix mètres les joueurs qui protestent les coups de sifflet de l'homme en noir ? Pourquoi ne pas utiliser la vidéo pour valider les buts ? Pourquoi enfin, ne pas permettre au corps arbitral de donner un but de pénalité en cas de geste manifeste d'antijeu ?

A titre d'exemple, il paraît aberrant de siffler un simple penalty lorsqu'un joueur de champ arrête de la main un ballon sur sa ligne, donnant ainsi une chance de plus à son équipe de ne pas encaisser le fameux but... Toujours sur le plan des règles, l'utilisation de la suspension temporaire possède certaines vertus comme de mettre le fautif devant ses propres responsabilités.

Enfin, et c'est indéniable, l'esprit de communion partagée qui règne après les rencontres de rugby gagnerait à se propager au football. La fameuse troisième mi-temps, même si celle-ci n'est pas toujours de tout repos n'a pas d'équivalent dans le monde du ballon rond. Jamais l'hymne national n'aurait été sifflé, par exemple, avant Italie-France en rugby. Histoire de respect, bien sûr, mais aussi d'imitation collective et d'éducation. Dans ce domaine, le football a beaucoup de choses à apprendre. Consultez notre forum sur le même thème !

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19 septembre 2007

Mistral Gagnant

13255Pour son entrée dans la Ligue des Champions, les joueurs d'Albert Emon ont péniblement battu les Turcs de Besiktas (2-0). Le score, mérité, a mis du temps à se dessiner, et sans le mistral qui a trompé le gardien turc sur un corner de Nasri, les olympiens se dirigeaient vers un résultat nul stérile. Cette difficile victoire regorge pourtant de motifs d'espoirs pour les Marseillais.

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Au coup d'envoi de la rencontre, le coach de l'OM avait innové : un schéma de jeu en 4-3-3 "à la Lyonnaise", avec Nasri et Zenden dans le rôle de distributeurs axiaux. Et Faty qui a relégué Gaël Givet sur le banc. A la recherche de son onze et d'un équilibre, Albert Emon pourra sans doute s'appuyer sur ce match pour l'avenir. Car, si les Marseillais ont éprouvé beaucoup de difficultés dans l'animation offensive, leur défense n'a été que rarement (une seule fois, sur un marquage oublié de Taïwo) prise au piège.
Dans un schéma de jeu nouveau, les Olympiens ont attaqué le match pied au plancher, avant d'éprouver quelques problèmes dans la récupération du ballon.
Face à des adversaires supérieurs techniquement, le bloc marseillais a mis du temps avant de trouver la bonne attitude à adopter.

Une première mi-temps sans très grandes occasions rappelait les Phocéens aux vestiaires.
Un quart d'heure plus tard, ce sont des joueurs "transformés" qui sont revenus, avec l’intention de "mettre un peu le feu" (dixit Emon).
Et à ce jeu là, c'est un Karim Ziani métamorphosé qui a allumé les premières mèches. Percussion, dribble, folles chevauchées... Tout le registre y passait. Mais sans résultat au tableau d'affichage.

C'est alors que le douzième homme marseillais ( Non, pas le public, qui a honteusement déserté un Vélodrome vide d'un quart, seulement 45000 spectateurs), le Mistral qui a décidé de jouer les sauveurs, en  déviant la trajectoire du ballon, sur un corner de Nasri. Le gardien turc, surpris par l'effet, n'a pu que constater la reprise de Julien Rodriguez, après un renvoi du poteau (photo : OM.net)

Les Marseillais pouvaient exulter, d'autant que dans le temps additionnel, Djibril Cissé se jouait de Diatta pour aller libérer les siens, et marquer son 4ème but en Ligue des Champions.
Une victoire rassurante, une confiance revenue, et la première position de son groupe A.
Voilà qui va redonner des sourires et de l’espoir à l’OM.

17 septembre 2007

LIGUE DES CHAMPIONS : La piste aux étoiles

imagesLa compétition phare de l'UEFA démarre demain soir. Avec quelques très belles affiches pour débuter : Schalke 04-Valence, Real Madrid-Werder Brême, Barcelone-Lyon et Arsenal - FC Séville.

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Après le sacre de Milan en mai dernier, ils seront donc 32 à s'élancer avec le doux rêve de soulever la "coupe aux grandes oreilles", le 21 mai prochain, à Moscou. A l'aube de cette nouvelle saison sur la piste aux étoiles de la Champions' League, difficile de faire un pronostic et d'extraire un favori. Ils sont nombreux à pouvoir prétendre au plus prestigieux sacre, en mai prochain. En vrac, on peut citer le Milan AC, tenant du titre, Liverpool, le finaliste et impressionnant depuis deux mois, l'Inter, champion d'Italie, le Real Madrid et Barcelone, Chelsea et Manchester United. Et pourquoi pas une surprise, qui pourrait venir du FC Séville, étincelant sur la scène européenne depuis deux saisons, ou Arsenal, autre habitué des joutes continentales.

Dans ce brillant concert de favoris, quid de nos représentants français ? Si Lyon, qui participe à sa huitième Ligue des Champions d'affilée, espère toucher du doigt le rêve de son président, les joueurs d'Alain Perrin ne donnent pas l'impression de pouvoir aller au bout. L'effectif 2007-08 de l'OL, rajeuni et francisé, semble trop tendre et manque d'expérience à l'approche des grandes affiches européennes. Que peuvent les Toulalan, Bodmer, Keita ou même Kallstrom, Benzema et Ben Harfa, face à l'éxperience de joueurs tels que Pirlo, Inzaghi, Lampard, Scholes et compagnie...D'autre part, Lyon est dans un groupe très compliqué, dans lequel Barcelone fait figure de favori.Mais derrière, Stuttgart, champion d'Allemagne et les Glascow rangers, s'ils semblent à la portée des gones, peuvent leur donner beaucoup plus de fil à retordre que les Steaua Bucarest, Rosenborg ou autre Herenveen, adversaires passés de l'OL dans cette phase de poule.

Dans le groupe A, le second représentant tricolore, Marseille, aura la tâche au moins aussi ardue pour s'extirper d'adversaires pugnaces et talentueux. Liverpool est le principal favori de ce groupe, où la qualification pourra se jouer fin octobre-début novembre, lors des confrontations directes avec le FC Porto. On se souvient que lors de sa dernière participation, l'OM avait dejà buté face aux portugais, futurs vainqueurs de l'épreuve. Mais si ce groupe n'est pas insurmontable pour les phocéens, le contexte actuel de la Commanderie soulève de nombreuses interrogations. L'OM est aux abonnés absents en L1, et ne compte que 7 points en huit journées. L'entraîneur, Albert Emon, malgré sa volonté de ne pas vouloir "baisser les bras" est fragilisé, et les rumeurs d'un nouveau tandem sur le banc olympien vont bon train. La dernière et la plus persistante envoie d'ailleurs José Anigo, l'actuel directeur sportif du club, aux commandes de l'OM.

Et les déclarations de ce dernier, qui affirme que "le terrain [lui] manque", avant de se rétracter : "Je ne veux pas prendre la place d'Albert Emon" ne font qu'ajouter à la cacophonie locale.

Quoiqu'il en soit, les débuts du club le plus aimé de France seront suivis très attentivement. Et nul ne doute qu'un résultat autre que la victoire, face à Besiktas, scellerait quasiment le sort de l'OM quant à une éventuelle qualification pour les 1/8ème de finale.
Dans les autres groupes, les "grands" devraient passer l'obstacle de cette phase de poules, et se retrouver pour les choses serieuses à la fin de l'hiver 2008.

A signaler les grands absents de cette édition 2007-08 : le Bayern Munich de Franck Ribèry ( 4ème de la dernière Bundesliga), l'Ajax, Anderlecht, le Spartak Moscou et l'AEK Athènes, tous participants de la dernière édition. sans oublier Toulouse, éliminé lors du tour prélmiminaire par Liverpool.

17 septembre 2007

Le complexe français

franceLe drapeau français est en berne. Après le chaos de la délégation tricolore d’athlétisme aux mondiaux d’Osaka, après la terrible désillusion du XV de France face aux modestes Pumas lors de l’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby, le onze Bleu n’a guère fait mieux au stade Giuseppe Meazza en décrochant un laborieux 0-0 au terme d’un match lénifiant. Plus que le résultat, c’est surtout la manière frileuse et la mentalité anti-compétitrice symptomatique du sport français, qui une fois de plus est mis en relief. Il y a des Nations qui se lèvent, mangent, vivent avec comme seul objectif gagner, n’ont qu’un mot à la bouche, victoire. Et puis il y a celles pour qui se mot ne signifie pas grand-chose, semblent être à des années lumière de cette mentalité. Dans un sursaut d’orgueil, et pour sauver l’honneur, parfois, ces « bons joueurs » ont pour but ultime de ne pas perdre. A votre avis, quelle catégorie est caractéristique du complexe français ?

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Coup de sifflet final à San Siro. Thierry Gilardi exulte dans  sa cabine de commentateur, Raymond Domenech sert le poing victorieusement dans un coin égaré du stade, les joueurs Bleus tout sourire échangent leurs maillots avec les Italiens, Patrick Vieira déclare au micro de TF1, l’inébranlable phrase si française, « On a fait un bon match ». Et oui, vous ne rêvez pas, les hommes de Raymond « le puni » ont réussi l’invraisemblable exploit, prouesse gravée à tout jamais dans l’Histoire, de ramener un bon vieux 0-0 d’Italie !

Cette équipe de France là, n’est pas assez compétitrice car elle ne comprend toujours pas l’intérêt de la compétition, l’intérêt de se tirer un peu la bourre, l’intérêt du dépassement de soi et du dépassement à cause de cet autre qui peut justement être meilleur que soi. Pourtant, toutes les circonstances - nombreuses - de cette rencontre étaient réunies pour que les français se dépassent, repoussent leurs limites, se transcendent, se métamorphosent. Bref, se bougent le cul.

A commencer par une question d’orgueil, de vouloir faire tremble son statut. Le vice champion du monde qui se rend sur le territoire DU champion du monde - qui plus est dans les circonstances qu’on connaît – doit avoir comme obsession la gagne. Chacun rentrant sur le terrain la rage au ventre, voulant étouffer, humilier son adversaire, et lui montrer qui est le vrai numéro 1. Avoir une mentalité conquérante de gagnant. Ne pas respecter la hiérarchie, transgresser les principes pour évoluer de manière offensive et dominatrice à l’extérieur. Surtout pas, se contenter d’un point, de remplacer Ribery par Toulalan, tirer trois fois au but, ne pas mettre en danger Buffon de la partie. On se fout du point du match nul, qui nous place devant l’Ecosse et l’Ukraine, on veut une équipe orgueilleuse qui ne calcule pas et n’a qu’une idée dans la tête, mettre une fessée aux meilleurs joueurs du monde !

Autre fait marquant, révélateur de faiblesse et d’impuissance. Les copieux sifflets de 50 000 italiens ébranlant « La Marseillaise » . Un motif de plus pour nos « gentils » joueurs de vouloir à tout prix la tête de leurs adversaires. Se sentir touché, meurtri dans sa chair, bafoué que l’on touche au symbole de notre patrie. Ce mot n’est pas une insulte. Le patriotisme – sans excès démesuré - est une valeur forte qui réunit des sportifs, des personnes de tout horizon autour d’un même drapeau, d’un même objectif. Les footballeurs sont d’ailleurs les premiers à le faire valoir, quand ils déclarent hardiment, « C’est un honneur de porter le maillot bleu, de représenter la France ». Il est où l’honneur pendant et après cette bronca à l’encontre de notre hymne ? Dans les chaussettes ? Oublié dans le casier du vestiaire ? Perdu dans le stade au rang 82 place 254 dans la poche de Domenech ? L’honneur n’est pas qu’un mot, il est avant tout un état d’esprit.

Si les Français sont si « flottants », c’est qu’ils manquent terriblement de méchanceté, de férocité, de résolution dans les yeux. En un mot ils manquent de passion. Car comme le rappelle brillament Appoline, l'étoile céleste du blog www.grandchelem.fr, "Il n’y a pas plus grande qualité dans la vie que la gentillesse, la douceur, la tolérance, mais pas sur un terrain de foot. Sur ce terrain de jeu - et cette notion de jeu est fondamentale – a lieu des guerres certes symboliques mais aussi violentes en terme d’intensité, d’engagement de soi, de haine de l’adversaire que dans les guerres véritables. Ce sont des guerres de passionnés, des guerres d’émotifs profonds. Si on ne veut pas accepter cette règle-là de la passion, y compris dans le sens le plus biblique du terme, une souffrance, une nécessité à détester la douleur de la défaite, une volonté de mépriser la tristesse de perdre, on ne peut pas faire du sport de haut niveau. Impossible."

Il parait "qu’impossible n’est pas français", alors Messieurs, montrez-nous votre véritable visage, livrez-vous sans concessions, arrachez-vous les tripes et rétablissez la vérité.

13 septembre 2007

L’Aigle déchu sort de sa cage

pauletaLa saison de chasse n’est pas encore ouverte mais pourtant un membre de la famille des Accipitridae se retrouve meurtri dans sa chair après avoir essuyé plusieurs volées de plomb. Le ciel parisien toujours très variable, n’est plus clément pour cet oiseau royal qui, il y a peu de temps encore, planait au-dessus du Parc des Princes.

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Un vent de dépression souffle sur les Açores et sur l’un de ses plus dignes représentants Pedro Miguel Pauleta depuis que le buteur se retrouve à faire banquette au sein de l’effectif du club de la capitale. Une pilule d’autant plus difficile à avaler lorsque l’on a déjà trouvé à 134 reprises les chemins des filets en Ligue 1, glanant par la même occasion le titre de meilleur buteur du championnat trois fois ! Imaginez un Tony Parker remplaçant chez les Spurs, ou bien un Daniel Carter sur le banc touche ne pouvant contribuer au spectacle fourni par la horde dévastatrice des All-Blacks !! Frustrant, non ? Et bien, toutes proportions gardées, c’est ce que vit Pauleta, lui qui a tant apporté au PSG, lui qui quelques mois en arrière, arborait fièrement le brassard de capitaine.

« Moi, je sais ce que je vaux. J'ai fini meilleur buteur du Championnat l'année, je n'ai pas tout perdu en deux mois comme je l'ai dit. Le coach prend des décisions. Mais je sais quand même où j'en suis. Je respecte les décisions, je ferai tout pour gagner ma place mais j'ai le droit de penser certaines choses. Si je ne joue pas, ce n'est pas par rapport à mes performances... »
déclare aujourd’hui dans L’Equipe l’attaquant parisien. Une sortie qui n’est pas passée inaperçue puisque le Portugais n’avait plus confié ses états d’âme depuis sa décision de rester au PSG.

Si ce n’est à cause de ses performances, c’est bien à une décision qu’il doit son nouveau statut, celle de Paul Le Guen, avec qui le torchon semble désormais officiellement bruler. « Je veux jouer et je sais qu'il existe aussi un choix du coach. A partir de là, les choses sont claires. Avant, je ne savais pas, maintenant je sais et ça change tout. Si j'avais été plus jeune, je n'aurais donné aucune chance à la personne qui m'aurait mis sur le banc. Maintenant, je sais ce que le coach pense, donc c'est clair. On se respecte mais c'est bonjour, et au revoir. »

Une sentence que Le Guen n’a pas pris tout seul. En effet, Alain Cayzac a donné comme objectif au Breton, de décrocher le titre de champion d’ici quatre saisons. Ce graal, en ligne de mire, passe inéluctablement par un renouveau de l’effectif, de lancer des jeunes dans le grand bain, d’apporter de la fraîcheur dans l’effectif, un élan de dynamisme, chose que Pauleta à 34 ans, est moins enclin à porter. D’ailleurs, tel un gentleman qu’il ait, il le reconnaît sans concessions.  « Qu'on pense que je suis plus vieux, c'est tout à fait normal, je n'ai pas vingt ans. Ce n'est pas ça qui m'a blessé. Les critiques, c'est la vie du football. La vérité, ce sont les statistiques. La saison dernière a été difficile, y compris pour moi, mais j'étais heureux de finir meilleur buteur. Il y a ce qu'on dit sur moi et les chiffres. Et quand les critiques ne correspondent pas à la réalité, ça me blesse, ça m'énerve. Quand on dit que le vestiaire est contre moi ou qu'il y a des histoires avec moi, c'est faux. J'ai ma conscience pour moi. »

Il y a donc de l’eau dans le gaz dans la love story qui unit depuis cinq ans Pauleta au PSG, et c’est un homme affecté, profondément blessé, qui n’attend qu’une chose : jouer. Jouer pour son club, pour ses supporteurs, pour le public, pour ses coéquipiers, pour sa famille…en homme en manque d’amour. Il paraît que les histoires d’amour finissent mal en général, toutefois, on espère qu’en récompense de son talent et de sa sportivité, une exception sera faite pour l’Aigle des Açores, qu’il puisse ainsi s’envoler fièrement vers une retraire bien méritée.

13 septembre 2007

La France qui perd version Domenech

bleus L'équipe de France a été battue par l'Ecosse 1-0, au Parce des Princes. A entendre les commentaires sur notre télévision, c'est un match "sans". Ou plutôt un match "avec". Avec des écossais "courageux, héroïques, intelligents, organisés, opportunistes, déterminés" et j'en passe encore. Il faut croire que ce fameux "complexe français" que nous décrivions dans un récent article s'est propagé à nos observateurs et commentateurs. Mais comment est-il possible de trouver ne serait-ce qu'une once d'excuses à cette équipe, et surtout à son sélectionneur ? Pour la seconde fois en un an, les vices champions du monde se sont inclinés contre les 23ème du classement FIFA. Mais c'est surtout la manière que nous souhaitons pointer du doigt.

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Les scénarii sont identiques : "On va s'accrocher, bien défendre, et essayer de marquer un but". Les écossais avaient annoncé la couleur avant les deux matches ! Autant le premier, nous pouvons recevoir l'excuse de l'effet de surprise (!!), autant hier soir, la défaite des bleus est totalement inadmissible.

Tout d'abord parce que l'adversaire, c'est l'Ecosse. Et sans manquer de respect à cette équipe, elle est loin d'être une grande équipe. Ni une équipe moyenne d'ailleurs ! Elle s'est inclinée en Italie et en Ukraine sur le même score (2-0). Elle est composée à 80% de joueurs évoluant dans son propre championnat, lequel, tout le monde le sait, n'est pas le graal. Et surtout ses joueurs sont loin d'être des manieurs de ballon, des techniciens capables de déstabiliser une défense.

De plus, l'Ecosse est un peu comme l'Italie. Tout le monde connaît la manière dont ils jouent. Ils ne se sont d'ailleurs pas gênés pour dévoiler leur tactique avant la rencontre : mettre le bus devant les cages et défendre. Et attendre un coup de pied arrêté. Ou un miracle. Qui arrive souvent !

Ce qui est indigne des Bleus, et de son sélectionneur, principal fautif du résultat de ce soir à nos yeux, c'est de n'avoir rien fait pour tenter de remporter ce match, d'avoir été en dessous de tout, avant le match, pendant et après.

Lors de leur rassemblement, ils n'avaient qu'un mot à la bouche, c'était "Italie". Et les joueurs écossais, à l'image du capitaine Barry Ferguson ne se sont pas gênés pour le rappeller : "Les français sont arrogants. Ils ne parlent jamais de nous et ne savent probablement pas qui nous sommes. Lors de la deuxième période du match aller (victoire de l'Ecosse 1-0 à Glasgow), nous leur avons pourtant montré que nous étions une bonne équipe. Quand ils se sont plaints des ramasseurs de balles (trop lents à rendre les ballons), c'était ridicule. Cela résume bien les joueurs de l'équipe de France". Et après le match, l'analyse de Raymond Domenech nous a laissés sans voix : "Nous avons fait le match qu'il fallait. Il y a des jours comme ca. Il ne nous a manqué que la réussite. On n'a pas su mettre au fond nos occasions". Des occasions ? Mais quelles occasions ?

Alors cher sélectionneur, voici ici quelques points d'imperfections, pour ne pas dire autre chose, que nous avons relevés durant cette rencontre :

- Pourquoi aligner la même équipe que face à l'Italie, alors que l'adversaire, le schéma tactique, l'organisation et la fraîcheur des troupes n'est pas la même que quatre jours plus tôt ?

- Pourquoi choisir de titulariser un arrière droit (Lassana Diarra), qui, s'il fût un choix osé et parfait contre les Transalpins, n'a ni le profil, ni les caractéristiques adaptés pour cette rencontre ? Là où le sélectionneur a placé un latéral droit très bon défenseur, il aurait fallu un vrai arrière de métier, capable de déborder, de combiner, et surtout de centrer. Un arrière offensif en somme, avec toutes les caractéristiques du poste (savoir faire une touche réglementaire par exemple, ce qui n'est visiblement pas le cas de Lassana Diarra).

- Pourquoi s'obstiner à jouer avec deux milieux défensifs, dont un (Viera) qui n'a pas le physique pour tenir tout le match, alors que l'adversaire est recroquevillé en défense, et ne joue qu'avec un seul attaquant, James Mac Fadden qui est en réalité un milieu gauche ?

- Comment se fait-il qu'une fois menés au score, nous nous retrouvions avec six joueurs à vocation offensive ( jusque là tout est normal), et que seul un d'entre eux se trouve dans la surface de réparation, à la réception des centres ? Parce que ce soir, seul David Trezeguet se trouvait dans la surface. Or pour marquer des buts, il faut être présent dans ce qu'on appelle une zone de vérité, c'est à dire la surface de réparation adverse. Et ce malgré le fait qu'il y avait en fin de partie 3 écossais constamment dans leur surface, face au seul Trezeguet. Difficile de marquer des buts dans ces conditions !

Et d'autant plus illogiques que l'aile gauche était occupée, en fin de rencontre par Malouda, Anelka et Benzema. Sans parler d'Abidal. Ca fait beaucoup de joueurs pour un seul couloir, non ?

Le jeu, l'animation offensive, ont été désastreux ce soir de la part des Tricolores, et si, une partie de l'echec incombe aux joueurs, il na faut pas oublier le sélectionneur, garant des choix tactiques et de l'animation mise en place.

Bravo aux écossais pour leur match, pour leur bon comportement, et pour leurs supporters. L'équipe de France a du souci à se faire.

MB

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